PAROLES DE MES PEINTURES
Accueil, 8 et 99 - « Schmück » :
« Mouaip, ce monde est bien rouge, le feu de la passion, de la jeunesse,le feu de ma beauté ( ?).
En tout cas, je vois tout cela avec amour et bienveillance – elle dresse tout à coup son index – attendez, je ne suis pas dupe, je sais toute l’horreur de la souffrance par et de l’homme, je sais et je connais par expérience.
Mes enfants sont grands aujourd’hui, le dernier vient de quitter la maison ; ah, on se refait pas…Ils ne savent pas que leur mère est encore très coquine.
Oui je ne suis plus toute jeune, mais je veux rester idéaliste, entière et généreuse.
Aujourd’hui j’ai rencontré un homme et pas n’importe lequel, un homme jeune et charmant, charmant plus que tous les autres. Je ne lui ai pas encore parlé, seulement observé. Il me plait.
Est-ce que cela se concrétisera, je ne sais pas. Ainsi, je suis dans la phase, l’étape que je préfère, celle où on peut encore rêver en sentant son rêve comme légitime, mais sans pour autant être dupe.Ce que l’on fait dans cette phase s’appelle « schmücker ».
Laissez moi donc schmücker avant que le côté négatif de la réalité ne me rejoigne ! »
**** SÉRIE 1 : PREMIERS PAS
1 – « Les siamois » - « Côte à côte nous avancerons dans la vie. Nous sommes des âmes amies, inséparables. Nous sommes deux grands enfants qui jouons le rôle social approprié, pour pouvoir continuer à vivre et à avancer. Un jour, nous partirons vivre dans les montagnes en ermites, loin de tout. Mais toujours proches l’un de l’autre . »
2 - « La quête désespérée de l’âme sœur »–
« Je te cherche-tu me cherches – je te trouve – tu me trouves ? La vie n’est qu’un grand jeu où l’on n’arrête pas de chercher, en trouvant sans cesse autre chose.
Un jour on se trouvera ; et on n’aura plus de buts dans la vie. Seras-ce mieux que maintenant ? »
4 – « À la Picasso ? » : « heurts, brisure, mais grande douceur, telle est ton âme, poésie cassée et rognée comme une pomme mal croquée."
5 – « La tête au carré » - « Là se pose la question de la forme, plus exactement des arêtes, quasiment inhérentes à toutes les formes. Et bien moi je fais le pari que non, pour moi non : je suis tout en rondeur.
Je compte bien vous faire tourner en rond, Mesdames et Messieurs ! »
6 – « Le liseur » - « Moi j’aime lire et je dé-tes-te qu’on me dérange pendant ce temps. Quand je lis je suis roi, un roi soumis mais un roi. Puis j’aime avant tout les romans où l’on est surpris par la chute de l’histoire.
Chut ! Laissez-moi lire…"
7 – « Trachéotomie » -« C’est si vite arrivé – je baigne dans mon sang »
Accueil, 8 et 99 - « Schmück » :
« Mouaip, ce monde est bien rouge, le feu de la passion, de la jeunesse,le feu de ma beauté ( ?).
En tout cas, je vois tout cela avec amour et bienveillance – elle dresse tout à coup son index – attendez, je ne suis pas dupe, je sais toute l’horreur de la souffrance par et de l’homme, je sais et je connais par expérience.
Mes enfants sont grands aujourd’hui, le dernier vient de quitter la maison ; ah, on se refait pas…Ils ne savent pas que leur mère est encore très coquine.
Oui je ne suis plus toute jeune, mais je veux rester idéaliste, entière et généreuse.
Aujourd’hui j’ai rencontré un homme et pas n’importe lequel, un homme jeune et charmant, charmant plus que tous les autres. Je ne lui ai pas encore parlé, seulement observé. Il me plait.
Est-ce que cela se concrétisera, je ne sais pas. Ainsi, je suis dans la phase, l’étape que je préfère, celle où on peut encore rêver en sentant son rêve comme légitime, mais sans pour autant être dupe.Ce que l’on fait dans cette phase s’appelle « schmücker ».
Laissez moi donc schmücker avant que le côté négatif de la réalité ne me rejoigne ! »
9 – « Le moine » - « Je vois la vie qui s’écoule. »
10 – « Le revenant » - « C’est moi. On m’appelle fréquemment le revenant, simplement parce que je reviens toujours de là où j’étais. Je trouve cette situation logique. Pas vous ? »
11 – « Le premier baiser » - « Sans commentaires superflus, tout le monde imagine l’émotion de ce premier bauser. Ce qu’on ne met pas assez en avant en mon sens, c’est tout l’appréhension qu’il y a, l’inquiétude non formulée et surtout pas avouée. »
Mais c'est bientôt l'heure, ne vous perdez pas dans l'amour, la représentation va bientôt commencer ! ".
* 13 – « L'enfant »
« - Innocence, candeur, le rêve est encore permis.
- Mais il est toujours permis, c'est à soi de choisir !
- Mouaip. »
* 14 - "Le Soldat"
Il a déserté...Est-ce bien, est-ce mal ? Il ne sait pas et demande au ciel un conseil.
* 15 - "Le clown vert" - "Rien n'est clair, rien n'est précis, oh je vous rassure moi non plus. Mais ça ne me gêne pas, je dis "pourquoi pas", après tout tant que les gens rient, c'est qu'ils m'aiment un peu ! C'est rassurant."
* 16 - "À ma mère" -
"Elle m'a posée sur la cheminée de la maison, j'en suis fière"
SOMMAIRE :
- ACCUEIL
- Série 1 - PREMIERS PAS - hiver 2010
- Série 2 COULEURS MODERNES
- Série 3 UN PENCHANT VERS L'ABSTRAIT
- Série 4 LES MEILLEURES
- NOIR ET BLANC
- PAROLES DE PEINTURES
- POUR LE THÉÂTRE
- PRÉSENTATION LITTÉRAIRE
- LIENS
- Expos, ventes, contact, livre d'or
*** SÉRIE 2 : COULEURS MODERNES
* 17 - "Chapeau" : "Je vous tire mon chapeau Madame et je vais continuer mes acrobaties plus loin. Comprenez, il faut bien que je mange !"
18 - "Le soldat" - Il revient de la guerre - oui peut-être mais il est resté gentil, tendre...Bref il ne faut pas se fier aux apparences.
19 : « Silhouttisme bleuté »- voir 91
20 – « Dialogue floral » - « Chuuut ! Les fleurs se parlent, taisez-vous ! De, quoi peuvent-elles bien parler ? Je crois de la pluie et du beau temps (ce qui est assez logique !).
21 - « Écartellement » - L’espace entre deux jambes est immense. Ces jambes surplombent les rapports en un grand chapeau.
22 – « Surprise » - « Oh oh, que vois-je ? Oh quand même, ils devraient se cacher ! Heureusement, j’en ai vu d’autres, ça m’amuse plus qu’autre chose »
23 – « L’homme vert »
« Et oui je suis vert – mais rassurez-vous, pas vert de peur, même si derrière moi des hommes me cherchent avec une lampe de poche. Moi, je veux rester dans l’ombre, caché, dans mon univers. Qu’on ne m’embête pas, je me montrerai plus tard, pour l’instant j’ai besoin de rester caché. Respectez-le »
24 –« Bénédiction cloutée »
« -Je te bénis mon fils, à l’âge adulte tu prendras ma place dans le monastère et tu seras un digne successeur, semant les germes de la bonté et de la piété dans le cœur des adeptes de notre communauté.
La vie est cloutée, le chemin est étroit mais je te sais capable de décrocher ces clous et de créer l’immensité."
25 – « Le Jongleur
Jongleur pas comme les autres, il est heureux et espiègle, faisant
tournoyer autour de lui ses balles rouges.
26 – « Lassitude »
C’est le titre d’une de mes chansons. Ici, un être est las et ne sais plus que faire. Il est pour ainsi dire désespéré, ne sachant même plus s’il doit continuer à vivre dans cette jungle.
Je vous salue mais je me moque de vous intérieurement, laissez-moi donc à mes acrobaties. Il n’y a que ça de bon.
27 – « Dans la lave »
« Je tiendrais bon. Si j’accepte cette vie tenir est possible. Il faut que je sois en totale symbiose avec elle, avec ce qui m’entoure. »
28 – « Le farceur »
« Eh-eh, je vous ai fait une farce, j’ai changé de couleurs et je suis blanc, mais c’est un tour de magie : fermez les yeux 10 secondes et je serai jaune ! »
29 – « Dans les rêves »
Calme et paisible, il essaie de lire sa vie dans la paume de sa main ; quel destin l’attend donc ? Il ne sais pas et attend calmement que les choses viennent.
30 – « La puce »
« Ouh ça me gratte ouh ça me chatouille ! C’est une puce ? Oh oui ma maison en est infesté en ce moment, je devrais avoir moins de chiens Mais je crois que c’est pour rire qu’elles me font ça ».
32 - « Fœtus jaune »
Candeur et liquide amniotique font-ils bon ménage ?
33 – « Film d’horreur »
« Oui je sais mon visage est d’un mauvais goût absolu. Mais venez donc voir le reste et vous ne serez pas déçus ! D’ailleurs je travaille à mi-temps dans une agence de photos de modes où je pose nu pour des marques de pantalons – de dos évidemment. »
34 – « Le fœtus inquiet »
« - Vous considérez qu’il est timoré pour son âge ? Mais voyez, déjà dans le ventre de sa mère il était inquiet. Moi ça ne me fait rien, chacun fait ce qu’il peut avec sa vie. Tant qu’il arrive à vivre et ne fait pas de mal aux autres... »
36 – « L’offrande » (ou « Mars » ou « Tenir Mars dans sa main »)
Tout est dit dans le titre : cet être innocent brandit la planète Mars en offrande à la vie.
37 – « Langue trouglionnée »
Voyez un peu ce trouglion jaune qui pose sur la langue d’un beau parleur – qui est au reste ravi de cette surprise. Quel est la vie de ce beau parleur ? Quels rapports entretient-il avec le trouglion jaune ? Et celui-ci, serait-il sorti d’une fleur ou bien d’un rêve ? Les rêves peuvent-ils accoucher sur cette terre ?
38 – « Madame »
"Oui je suis laide, je sais et ce n’est pas de la coquetterie. Mais je me soigne, me pouponne etc, et de fait ça passe très bien, j’en deviens socialement belle…Bon, bref je m'accepte moi, et c'est l'essentiel sinon la totalité !"
39 – « Victoire »
Il se croit libre, sans savoir que derrière lui tout son passé le regarde ironiquement en se disant que le pardon n’est pas possible pour une telle faute – même si on peut invoquer l’insouciance de la jeunesse…
Je crois bien que ce titre contient une ou des fautes d’orthographe, de ponctuation. Mais c’est l’idée qui est importante, celle d’un clown qui ne sais plus vraiment s’il peut encore avoir foi dans son métier ; de fait il est triste .
41 – « Le fœtus double »
Le fœtus double est de retour, mais son environnement a changé, c’est plus coloré, plus moderne. Comme une nouvelle coupe de cheveux !
43 – « Le déclin »
Et hop on saute un numéro et c’est le début du déclin, c’est comme ce visage qui se double, se dédouble et se trouble, chutant inexorablement vers la mort ; mais il n’y a pas de peur en lui, simplement une acceptation.
44 - « Le regard dans les étoiles »
« Oh qu’elle est jolie avec ses lèvres avancées comme pour embrasser la nuit ; quel monde regarde-t-elle ? Quel univers l’englobe ? »
8, 45 et 99 – « Schmück » voir accueil
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« Je suis né comme ça, oui, et c’est bien pratique, ce cou étiré au ridicule me permet de fouiner, de chercher, renifler tout ce qui passe devant moi ; j’aime être comme ça dans l’instantanéité, comme un épicurien, comme le clown que j’ai toujours été. »
* 46’ – « Révolutionnaire au chapeau bleu »
Oui !!! Nous allons gagner la liberté, nus et en chapeau. Eh oui. Y aurait-il un problème ?
« Je m’accroche entre deux langues à une impossibilité suspendue. »
* 48 – « L’asticot »
« ah Ah ! Oui c’est moi, je suis fier et je parade. Bleu comme la nuit je suis proofond mais je ne veux pas me laisser enfermer dans cette profondeur, je coudrais m’unir à l’air vert, couleur de l’espoir, ah ah ! »
*49 – « À la pêche aux étoiles »
« Oh que c’est plaisant de pêcher des étoiles, des planètes…J’ai toujours su que mon rôle dans la vie était de rameuner des bouts de firmaments dans la réalité. »
* 50 – « Je te tiens ! »
Je te tiens oui ! Non pas par la barbichette mais par le menton, que j’enserre avec ma langue, organe dont on ne mesureras jamais assez le pouvoir ! »
* 52 – « Le miroir »
« Miroir miroir, dis-moi que je suis la plus belle – mais je le sais déjà, ce ne sera qu’une confirmation d’une évidence. Mais que vois-je ? Deux chats qui se courent après ? »
*** SÉRIE 3 : UN PENCHANT VERS L'ABSTRAIT
* 61 et 36 – « L’offrande » (ou « Mars » ou « Tenir Mars dans sa main »)-
* 62 OU 38 : "Madame" -: "Oui je suis laide, je sais et ce n’est pas de la coquetterie. Mais je me soigne, me pouponne etc, et de fait ça passe très bien, j’en deviens socialement belle…Bon, bref je m'accepte moi, et c'est l'essentiel sinon la totalité !"
* 63 ET 39 : « Victoire » - Il se croit libre, sans savoir que derrière lui tout son passé le regarde ironiquement en se disant que le pardon n’est pas possible pour une telle faute – même si on peut invoquer l’insouciance de la jeunesse…
* 64 ET 40 – « Mi-figue Mi-raisin »- Je crois bien que ce titre contient une ou des fautes d’orthographe, de ponctuation. Mais c’est l’idée qui est importante, celle d’un clown qui ne sais plus vraiment s’il peut encore avoir foi dans son métier ; de fait il est triste .
* 65 OU 41: "Foetus blanc" ou "foetus 2" - Le fœtus double est de retour, mais son environnement a changé, c’est plus coloré, plus moderne. Comme une nouvelle coupe de cheveux !
* 66 OU 52 : "Le miroir" - « Miroir miroir, dis-moi que je suis la plus belle – mais je le sais déjà, ce ne sera qu’une confirmation d’une évidence. Mais que vois-je ? Deux chats qui se courent après ? »
67 - DÉFLAGRATION VIOLETTE
« Oh je suis perdu dans tout ce violet – tu es mon seul point d’accroche. »
SOMMAIRE :
- ACCUEIL
- Série 1 - PREMIERS PAS - hiver 2010
- Série 2 COULEURS MODERNES
- Série 3 UN PENCHANT VERS L'ABSTRAIT
- Série 4 LES MEILLEURES
- NOIR ET BLANC
- PAROLES DE PEINTURES
- POUR LE THÉÂTRE
- EXPO 12 - 2011 GALERIE G
- EXPO 05 - 2012 - Commune
- PRÉSENTATION LITTÉRAIRE
- LIENS
* 68 – « L’œuf »
Un œuf, ni rond ni blanc, mais qui s’accorde bien avec son environnement. Balbutiements d’abstraction.
* 69 – « La liane »
Dans la jungle chaque touffe d’herbe, chaque liane est une civilisation à elle seule.
Là c’est une liane d’une jungle sauvage, encore inconnue de l’homme.
70 – « Le champignon pénisé
Comment ne pas penser à cela ? Tertiaire parmi des primaires, le sexe a des allures de silhouette.
71 – « Fumée »
Encore un balbutiement d’abstraction, dans une période de découpe.
Ce qui m’a guidé dans cette peinture c’est l’harmonie et les contrastes de couleurs, tout en voulant rester sobre.
72 – « Muf »
Traits grossiers et couleurs vives, voilà de quoi je me compose, voici mon être. Exploration de la franchise amenée par le découpage.
73 – « Art Moderne ? »
Sans commentaires. Découpage plus sage.
74 - « Compléter »
idem, plus jeu avec les complémentaires.
75 – « Joute – en caoutchouc – vivante »
Tout est dit dans le titre.
76 - "Rangé »
Harmonieux et sage mais non dénué de finesse.
77 – « Le seau percé »
Au secour, de l’air entre dans ce seau plein d’eau ! L’eau en vient à saigner. »
78 - "Rangé bleué"
Même commentaire que 76 : "harmonieux et sage mais non dénué de finesse."
79 – « Bouture »
Ceci est une bouture, petite pousse qui va grandir, grandir, jusqu’à devenir une belle et grande plante, une belle femme autonome…
80 - « La rose de la mort »
81 – « Emprisonnement »
Enserré de rouge, le vert se sent oppressé .
SOMMAIRE :
- ACCUEIL
- Série 1 - PREMIERS PAS - hiver 2010
- Série 2 COULEURS MODERNES
- Série 3 UN PENCHANT VERS L'ABSTRAIT
- Série 4 LES MEILLEURES
- NOIR ET BLANC
- PAROLES DE PEINTURES
- POUR LE THÉÂTRE
- EXPO 12 - 2011 GALERIE G
- EXPO 05 - 2012 - Commune
- PRÉSENTATION LITTÉRAIRE
- LIENS
*** SÉRIE 4 : LES MEILLEURES
* 80 - « Tête pensante » : Il se tient la tête du bout des doigts de la main gauche - « Je suis un poète. Enfant, on m’a toujours dit « tu seras poète » ; alors j’ai hésité mais j’ai obéi. Mais je m’interroge encore sur le sens de cette vie, le sens de l’existence…Il ne bouge pas -
Je suis grand, bien fait, intelligent et noble, mais cela ne me suffit pas : je voudrais avoir la confirmation que la façon dont je vis est juste, même si mon jugement change de perspective.Il ne bouge toujours pas.
Cela fait des années que je cherche une réponse à cette question, je suis même allé voir le roi pour qu’il m’aide à trouver une réponse.
Pour toute réponse il m’a décapité en me traitant d’impertinent à remettre la royauté en question. Alors que ce n’est pas vrai, j’épluche simplement les choses.
Là il sourit (intérieurement bien sur) -
Il a du se sentir agressé, ou bien cela lui a rappelé un mauvais souvenir de son enfance, enfin, si tel est le prix …C’est quand même dommage – pour lui. Il devrait aller voir un psychanaliste.
Il ne se doute pas que mon âme à moi, elle est invincible car elle est dans les rêves. »
81 – « Asticot bleu » :
« Et oui, je suis un asticot , mes amis m’appellent « le vers », et j’en suis fier. Mais je suis inquiet : me suivrait-on ? Après tout je m’en moque, tant qu’on me laisse dans ma pomme pourrie, c’est une maison très agréable. Je peux penser au ciel.
83 – « Rouge » - « Je vais bientôt passer sur scène – sur le billard comme on dit. Cela fait des années que je fais des spectacles, mais je ne suis pas certain que ce soit ma voie. Trop dangereux, tenez, il y a 6 mois, en tombant de la scène j’ai eu très peur de me faire mal.
Les autres du cirque ils me prenaient au sérieux au début puis ils se sont moqués de moi, en me disant que j’étais frileux.
Mais moi je me suis renseigné sur ce qu’il aurait pu m’arriver si j’étais tombé dans le coma, ce que ce mot signifiait etc. Je me suis mis à aimer cet univers, entre la conscience et l’inconscience, et j’ai décidé de continuer mon métier de clown en arborant un point rouge sur la face de mon cou. Et les gens rient. J’aime ce paradoxe.Il reste sérieux et candide.
86 – « L’ombre » - « Univers ouaté, je vais plonger en toi. Je vais chercher la joie en l’autre et me tromper moi-même. Mais mon ombre, elle, me fait face et m’observe. Oui, je ne pourrais jamais échapper à moi-même. »
90 – « Silhouettisme en feu » - « Univers de feu, de flamme, de lave – rien ne peut être caché ici, alors je me protège et protège mon enfant dans le creux de mes bras. Cet enfant c’est ma vie.
Quel monde harmonieux et calme pour lui ! Malgré tout ça manque de mystère, comme le sont les choses trop bien faites, trop rangées, trop douces…
Mais ça vaut mieux que le contraire. Je suis bien là où je suis.
91 – « Silhouettisme bleuté »
- Elle touche l’épaule de son amie : « Dis donc, tu crains les guilis ?
…Ouh !Puis redevenant sérieuse : On a bien fait de s’échapper, moi c’est ma première fugue et ce n’est pas désagréable.
Mais je te promets, tu as un truc sur le cou !
N’en profite pas pour me chatouiller, je te connais, va
Passant du coq à l’âne -Ils sont trop sévères dans cet orphelinat…
- 92 - La vieille"
"Je fais le grand écart dans ma baignoire"
- 93 "La putain"
"Pour l'occasion j'ai mis un beau chapeau"
- 94 "Dialogue floral
Le dialogue est toujours possible, entre les fleurs du moins c'est le cas.
- 96 "Dialogue têtu"
Tête contre tête, crâne contre crâne, là je te sens.
97 "Clown dépité"
Ohhhh ! OOOOh ! Bouh ! C'est pas juste ! - eheh
* 98 – « C’est si simple » : j'ai été le 1er à être vendu, à une vente aux enchères, eh oui, c'est dire que je plait !...-Et maintenant, où suis-je ?
- 99 - et 8 = Schmück
Elle intervient = "Eh, moi aussi j'ai été vendue, quelques années plus tard mais quand même, non mais !" - puis elle se rassied et pense tout haut =
« Mouaip, ce monde est bien rouge, le feu de la passion, de la jeunesse,le feu de ma beauté ( ?).
En tout cas, je vois tout cela avec amour et bienveillance – elle dresse tout à coup son index – attendez, je ne suis pas dupe, je sais toute l’horreur de la souffrance par et de l’homme, je sais et je connais par expérience.
Mes enfants sont grands aujourd’hui, le dernier vient de quitter la maison ; ah, on se refait pas…Ils ne savent pas que leur mère est encore très coquine.
Oui je ne suis plus toute jeune, mais je veux rester idéaliste, entière et généreuse.
Aujourd’hui j’ai rencontré un homme et pas n’importe lequel, un homme jeune et charmant, charmant plus que tous les autres. Je ne lui ai pas encore parlé, seulement observé. Il me plait.
Est-ce que cela se concrétisera, je ne sais pas. Ainsi, je suis dans la phase, l’étape que je préfère, celle où on peut encore rêver en sentant son rêve comme légitime, mais sans pour autant être dupe.Ce que l’on fait dans cette phase s’appelle « schmücker ».
Laissez moi donc schmücker avant que le côté négatif de la réalité ne me rejoigne ! »
- 100 :"L'homme jaune"
"Je me sens un peu contris : je n'ai pas de bonnes joues rondes, les joues de quelqu'un qui dévore la vie à pleine dents."
*** SÉRIE NOIR ET BLANC
101 - N et B "Face à face"
"Qui es-tu ? Je te flaire, je te tourne autour, me perd dans les circonvulsions de tes traits mais tu ne m'appartiendras jamais"
102 - N et B "La boule magique"
"Je tiens la solution, un trésor unique et inégalable : le bonheur - tout ça dans cette boule"
103 - "Le dur à cuire"
"Ouaip on me la fait pas...Ne m'approchez pas je peux être dangereux, mais là je suis perdu dans mes pensées - dubitatif -"
104 - "Le poète suceur"
Il est mort à 38 ans. Bel homme, intelligent et doux, poète de surcroit
105 - "Le second baiser"
Après le 1er il y a le second, et espérons qu'il n'y ait jamais de fin !
106 - "L'ombre"
"Je regarde mon ombre, elle est verte, elle est rouge, j'ai le vertige - cette ombre n'est-ce pas elle mon véritable moi ?"
107 - "Main sur le coeur"
"Je suis bon et généreux - aujourd'hui - je ne te veux que du bien - aujourd'hui."
108 - "Menton"
Hommage à Patricia Kass
109 - "Le moine"
"Je vis retiré dans un monastère, loin du brouhaha des hommes, je médite et suis serein"-
112 - "Le clown moustachu"
"Je suis vendu, vendu... Plus bon à rien, même plus à faire rire"
- ACCUEIL
- Série 1 - PREMIERS PAS - hiver 2010
- Série 2 COULEURS MODERNES
- Série 3 UN PENCHANT VERS L'ABSTRAIT
- Série 4 LES MEILLEURES
- NOIR ET BLANC
- PAROLES DE PEINTURES
- POUR LE THÉÂTRE
- EXPO 12 - 2011 GALERIE G
- EXPO 05 - 2012 - Commune
- PRÉSENTATION LITTÉRAIRE
- LIENS
117 - "Belle-mère jeune"
"Je serai toujours jeune et belle, moi, Françoise, ma face sombre est éclairée par ma face lumineuse, ainsi je ne suis qu'un rai de lumière autonome du temps qui passe, je traverse les mondes..."
118 - "Le fantôme"
"Tiens tiens...Que se passe-t-il ? Mais au fond qu'importe, même si le monde s'écroule, je suis indestructible dans mon âme."
"Jaune, comme le soleil, comme l'or, mais aussi comme l'urine, l'écoulement naturel de mon corps...Aujourd'hui c'est mes pensées qui s'écoulent hors de moi, irradiant le monde de ma vitalité !"
122 - "Asticot bleu"
Oui je n'ai pas de corps, simplement un long fil chevauché par des esprits ou des elfes qui ont éli demeure sur mon cou. Mais je suis encore suffisemment entier pour arriver à aimer vivre.
123 = "EUH"
"...Euh ?..."
124 - "les seins jaunes" (ou la fumeuse)
C'est une de mes peintures les plus réussies, et dont je n'arrive pas à entendre les paroles.
125 - "L'arbre à tête"
"Moi messieurs-dames, j'ai été exposé dans un château, pour un arbre il ne faut pas moins que ça !
126 - "Le couple masqué"
"Ah la vie est ainsi faite que mon sort n'est pas encore fixé : je dois aller m'établir durablement à Saint-tropez, chez le gérant d'une compagnie d'assurance, et je ne suis pas encore sûre qu'il viendra m'enlever, telle une princesse..."
"Sensualité verte, je donne à voir par ma sinuosité combien les chemins de la vie peuvent parfois être tortueux..."
128 - "Dos"
Envie de rejoindre une esthétique connue et reconnue, de m'y blottir, de m'y abandonner avec confiance - ?
130 - "La penseuse rouge"
"Un peu dans le même univers que Dos (128), je déclare la course à la suavité ouverte !"
131 - "Le sexe vert" = Eh oui, moi aussi je suis vendue...C'est un mal pour un bien, une autre vie m'attend ! Je suis comme un enfant quand il quitte la maison, triste et heureux à la fois...C'est ça grandir...je crois...
131 prime = "Pensée grecque"
132 - "Pâmoison"
133 - "Têtes et tulipe"
134 - ""Help"
135 - "Jeu de joue"
136 - "Cerise"
137 - "Le doigt qui pleure"
138 - "L'assise"
139 - Le saut
140 = Le lord jaune"
141 : "Appel d'air"
